Blog de Fanny S.
Comme tout ce qu’ils s’étaient dit, comme autant de choses oubliées, rien que des printemps effacés par les orages et la froideur des hivers. Rien d’autre que des histoires que l’on raconte, dans l’intimité d’un feu de cheminée, blottis les uns contre...
D'une page à l'autre, le temps tourne à vue, la météo change et sa psychée joue l'équilibriste pour ne pas tomber à la renverse... ce sont les effets des amours impossibles à vivre... plus belles sur les papiers sous les plumes des grands léttrés. Et...
Après avoir retraversé le quai dans l'autre sens, elle repéra ses boucles blondes... Les yeux rieurs de son ami lui réchauffèrent le cœur. Elle y est était parvenue, elle l'avait fait... Même quand ils étaient censés se manquer, elle avait attrapé le...
Je suis une Shahrazade des temps modernes. Désormais accessible à tous, je suis en chaque main, comme en chaque oreille. Mon nom change en fonction de mon support. Depuis le début de l’histoire de l’humanité, j’existe ou préexiste. Tout commence par le...
Retenu à un fil, l'insomnie me sert de toile. Peindre, encore et encore, comme pour jeter les ponts d'une couleur à une autre. Faire redevenir lumière le noir d'une nuit blanche. Rivée à mon rythme éveillé, apeuré, le milieu de la nuit a sonné et le sommeil...
A peau nue, c’est ainsi que la plume me rend. Sous les regards qui lisent ces pages, une forme d’intime projeté se dévoile. Je n’ai plus peur de cela. Avant, peut-être. Mais avant je ne savais pas. Ni le goût des inconvenances. Ni ce qu’était la différence...
Nos mères… qu’il est tout un art d’être mère, sans qu’on l’envisage. Mère, maternel, mais aussi mer, maritime, peut-être maternité. Nos mères sont plurielles et uniques à la fois. Repensez à toutes les fois où elles ont été maternelles, de l’enveloppe...
Elle. Marche le long des quais. Pense à tous ces jours dont elle ne parle pas ou peu. Elle a la vingtaine, une canne dans la main. Elle vient enfin d’accepter d’aller la chercher. Dans la pharmacie du coin. Sa compagne des moments difficiles : Sidonie....
La libellule se pose sur le pétale jaune. Elle demande à la fleur : « - crois-tu que le ciel tombe quand le monde s’écroule - Demande au soleil. » La fleur n’avait pas de réponse. Peut-être le ciel devrait-t-il tomber sur l’humanité lorsqu’elle dérive…...
Je suis fugueuse des linéaires. Je trace sur des lignes de fuites vers l’infini d’autres lisières. Je dessine d’autres lieux pour d’autres perspectives. Je suis fuite de désespoir, minérale, contradictoire. J’ai les pieds sur terre et un bout de tête...
