Fermeture de megavideo, la problématique du partage

Publié le par lolita-des-pentes

Mégavideo : mégachaos

Ce jour, l'actualité est secouée par la fermeture du leader du streaming, Megavideo, s'accompagnant de la fermeture d'un des plus gros sites de partage allostreaming.

Bien entendu, tout utilisateur, sait que vagabonder sur ces pages participe de la question du droit d'auteur. Pourtant, ces sites ne se font que passeurs d'information. Il n'est pas improbable que megavideo contruise sa défense sur le libre arbitre de ses membres, ceux qui, par eux-mêmes, postent des vidéos de toutes natures sur leurs serveurs... Surtout si l'article qui vient de paraître sur le site de l'Express, dépeignant un portrait de Kim Schmitz, le fondateur de Mega, comme un mégacriminel, s'avère rempli de vérités.

le streaming, un crime en soi ?

Aujourd'hui, les nouvelles technologies, ainsi que le réseau et le changement des pratiques de la population permettrait réellement de trouver un public pour ces données réglementées et règlementaires. Alors oui, nous entendons bien que la publciation de séries en ligne à tarif préférenciels mettraient en danger la fabrication de DVD. Pourtant aujourd'hui, c'est probablement une des seules solutions qui permettraient de sauver le monde des produits audio-visuels.

Le streaming est désormais appliqué par le grand public. Il permet de regarder des vidéos en lignes et en direct sans avoir à télécharger les fichiers sur son ordinateur. Ce qui s'avère être moins frauduleux. Les hébergeurs de ces vidéos peuvent gagner de l'argent, à condition qu'il y ait beaucoup de vues, grâce aux publicité qui inonde le navigateur web de l'utilisateur. Cela peut permettre de questionner la problématique des solutions envisageables. Si les auteurs ou propriétaires des oeuvres concernées, consentaient, soit à mettre les produits à disposition sur ce genre de palteforme (en version légalisées, donc), soit à les vendre sur les plateformes de téléchargement légales à moindre prix, cela faciliterait la vie de beaucoup de monde.

"la vidéo à la demande", une solution partielle ?

Même si cela soulève énormément de problématique de pratique, de droits d'auteurs, de libre choix, ou encore d'honnêteté, qu'en est-il réellement de tout cela, lorsque l'on voit que seuls itunes, virginmega, se permettent de mettre en ligne des épisodes de séries le jour de leur diffusion aux USA. Ceci à des prix raisonnables : 2,5 euros par épisode. Sur toutes les séries étant actuellement diffusées (environ une quinzaine) on n'en trouve que cinq ou six disponibles à la vente.

Pourquoi alors ne pas encourager cela, au moment où les chaines de télévision permettent, dans le pays de diffusion, un replay gratuit pendant une semaine ?

D'autant que des plateformes légales existent déjà, ou encore que certaines chaînes permettent l'achat du visionnage ou de la vidéo en téléchargement. La notion de location est aussi sympathique et moins honnéreuse, donc accessible aux menages ayant peu de moyens financiers.

Il aurait donc été sympathique, à l'heure où les plateformes d'hébergement vidéo vont tomber et choir dans des méandres judiciaires, que les plateformes légales comme la Fnac, Itunes, Virginmega, ou encore tous les opérateurs diffusant la télévision par internet ainsi que les chaines de télévisions, aient été préparées à prendre le relais avec de meilleures mise à disposition légales auprès du public (qui... n'attend que ça).

Publié dans critique

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